Lors de mes nuits blanches. (Quintil)
Quand au cours de mes nuits, pendant mon insomnie,
Je me laisse guider par ce fameux hasard.
Qui m'enferme un peu plus dans la monotonie ;
Du bilan de ma vie, éternelle, infinie ;
Où mon esprit errant nage dans le brouillard.
Dans mon évasion, pendant que je sommeille,
Je respire l'odeur de vos seins chaleureux.
Lorsque soudain, charmé, mon regard s'émerveille,
Sur un décolleté qui vous sied à merveille ;
Ne pouvant qu'embellir vos tétons vigoureux.
Toute de cuir vêtue, en jupette moulante ;
Et bottes à talons qui vous vont comme un gant.
Vous brisez les tabous de la femme élégante ;
Qui vous donne une allure encor plus provocante.
Me laissant sur ma faim et toujours plus bandant.
Vous baiser, ce désir me dévore et m'enflamme.
M'emporte à chaque instant dans l'enfer du plaisir.
Quand il damne mon âme, il apaise ma flamme ;
Et m'attire vers vous, de plus en plus madame ;
Il augmente ma soif en me faisant languir.
Dans mon demi-sommeil, quand je vous imagine
En pleine nudité, braver tous les « on-dit »
Et tous les racontars, alors, je vous devine
Déjà, entre mes draps, pour une nuit coquine ;
Assouvir les désirs, des démons de Midi.
W. Michel.19-10-2021
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