Les Chroniques Assassines
(Prologue)
Le monde tourne depuis des millénaires,
Et les hommes se gargarisent de le savoir,
Savoir, est-ce une vanité qui peut se taire ?
Chaque conception à sa propre déchéance,
Hélas d’ailleurs, les oriflammes brûleront,
Rassemblant dans leurs braises, la créance,
Outrancière et hautaine, de notre création,
Nuancée de destruction, d’un zeste de tuerie,
Immondice voguant sur le cargo terrestre,
Quel emblème, quelle étoile, pour vivre ici,
Unification de la dépravation, belle fenêtre,
En vérité, derrière le noir, le gris, le morne,
Sur le morne, en piédestal, la couche d’ozone.
Ainsi tourne le monde, dans la propreté factice,
Salissures nettoyées, encore et encore, toujours,
Souillures recyclées, indéfiniment, et du maïs,
Aube d’une agriculture moderne, pour vautours,
Sable noir, écosystème détruit, et marais pollués,
Sondes spatiales, déchets sidéraux dérivants là,
Immondices, et quel recyclage existera pour ça,
Nul engin, que l’apesanteur pour les faire retomber,
Existence mortelle pour ce qui l’entoure, les drapeaux,
Selon nos actions en bien ou mal, seront nos oripeaux.
Les Chroniques Assassines (fin)
Les êtres sont bien nombreux, cette planète bien étroite,
Egide pourtant solitaire, pourquoi vous entasser ainsi ?
Seuls certains, d’ici des siècles, raconteront cette histoire.
Communauté égoïste, détruisant ses semblables, pourtant,
Humains toujours plus nombreux, il faut beaucoup de place,
Respirant dans le sang, des espèces disparues, en les tuant,
Ornés de pseudos auréoles, parcs et zoos, vivre sans espace,
Nimbées de rêves, sortis des limbes, maîtriser le peu restant,
Immeubles et gratte-ciel, ceux qui voient le soleil, et dessous,
Que de morts dans l’ombre de vos existences, de métal hurlant,
Une pléiade de vaisseaux s’est envolée, car l’univers reste flou,
Encore de la place, ailleurs, pour recommencer, la même histoire,
Si la leçon n’a servi à rien, le temps qui va passer, sera votre soir.
Auparavant sachez, qu’une solution va bientôt devenir réalité,
S’agissant de vies terriennes, et non plus bassement « animale »,
Seulement êtes vous prêt à apprendre, à connaître, ce futur passé,
Alors voici : devant la surpopulation de milliards, la loi filiale,
Sera la règle, tant qu’aucune autre terre ne sera un jour trouvée,
Seul un fils ou fille par famille sera toléré, en cas de non respect,
Immédiatement, sans aucun préavis, les coupables seront exécutés,
Néanmoins et dans sa mansuétude, l’état pourra faire valoir exception,
Envers les plus hauts placés, les plus fortunés, sur gage de dévotion,
Seulement la terre est pleine, pas d’autre habitat en vue, à part la mort.
(Prologue)
Le monde tourne depuis des millénaires,
Et les hommes se gargarisent de le savoir,
Savoir, est-ce une vanité qui peut se taire ?
Chaque conception à sa propre déchéance,
Hélas d’ailleurs, les oriflammes brûleront,
Rassemblant dans leurs braises, la créance,
Outrancière et hautaine, de notre création,
Nuancée de destruction, d’un zeste de tuerie,
Immondice voguant sur le cargo terrestre,
Quel emblème, quelle étoile, pour vivre ici,
Unification de la dépravation, belle fenêtre,
En vérité, derrière le noir, le gris, le morne,
Sur le morne, en piédestal, la couche d’ozone.
Ainsi tourne le monde, dans la propreté factice,
Salissures nettoyées, encore et encore, toujours,
Souillures recyclées, indéfiniment, et du maïs,
Aube d’une agriculture moderne, pour vautours,
Sable noir, écosystème détruit, et marais pollués,
Sondes spatiales, déchets sidéraux dérivants là,
Immondices, et quel recyclage existera pour ça,
Nul engin, que l’apesanteur pour les faire retomber,
Existence mortelle pour ce qui l’entoure, les drapeaux,
Selon nos actions en bien ou mal, seront nos oripeaux.
Les Chroniques Assassines (fin)
Les êtres sont bien nombreux, cette planète bien étroite,
Egide pourtant solitaire, pourquoi vous entasser ainsi ?
Seuls certains, d’ici des siècles, raconteront cette histoire.
Communauté égoïste, détruisant ses semblables, pourtant,
Humains toujours plus nombreux, il faut beaucoup de place,
Respirant dans le sang, des espèces disparues, en les tuant,
Ornés de pseudos auréoles, parcs et zoos, vivre sans espace,
Nimbées de rêves, sortis des limbes, maîtriser le peu restant,
Immeubles et gratte-ciel, ceux qui voient le soleil, et dessous,
Que de morts dans l’ombre de vos existences, de métal hurlant,
Une pléiade de vaisseaux s’est envolée, car l’univers reste flou,
Encore de la place, ailleurs, pour recommencer, la même histoire,
Si la leçon n’a servi à rien, le temps qui va passer, sera votre soir.
Auparavant sachez, qu’une solution va bientôt devenir réalité,
S’agissant de vies terriennes, et non plus bassement « animale »,
Seulement êtes vous prêt à apprendre, à connaître, ce futur passé,
Alors voici : devant la surpopulation de milliards, la loi filiale,
Sera la règle, tant qu’aucune autre terre ne sera un jour trouvée,
Seul un fils ou fille par famille sera toléré, en cas de non respect,
Immédiatement, sans aucun préavis, les coupables seront exécutés,
Néanmoins et dans sa mansuétude, l’état pourra faire valoir exception,
Envers les plus hauts placés, les plus fortunés, sur gage de dévotion,
Seulement la terre est pleine, pas d’autre habitat en vue, à part la mort.