Voici l'acrostiche que j'ai écrit pour mon amie Magalie :
Magalie
Bercé par nos souvenirs communs, je me réveillai fort tard
Observant la date, résolu de te voir, je me préparai au départ
Nostalgique de ces heures passées ensemble qui m'enrichissent plus que des milliards
Appareillée non loin de moi, une embarcation largua ses amarres
N'attendant point de renfort, je montai seul à son bord, fort gaillard
Naviguant sur l'onde bleue, le frêle esquif partit sans radar
Immaculée et lisse, la mer calme me parut un boulevard
Voguant sur son long, je plongeai inexplicablement dans le brouillard
Enveloppée de cette moiteur, la nature prit un aspect blafard
Rappelant par sa couleur glacée la froideur du poignard
Saisi d'effroi par cette atmosphère pesante de cauchemar
Apaisé, je le redevins par ta lumière qui me guida tel un phare
Irrésistiblement elle me libéra de ces ombres sans crier gare
Régénéré, je pus rejoindre ma destination d'un mouvement de barre
En extase, je le fus, en contemplant cette splendeur digne d’une œuvre d’art
Me trouvant en ce lieu enchanteur de par cet heureux hasard
Allant et venant, mes yeux alors accrochèrent ton regard
Gêné par sa beauté, je fus saisi d’une sensation bizarre
Agrippant la réalité, je revins des tréfonds tout hagard
Luttant pour recouvrer mes esprits, je ne fus plus guère bavard
Intimidé plus que de raison ; de mes mots, je me sentis avare
En ce jour, pourtant, j'eus voulu te le souhaiter sans retard :
« Bon anniversaire, Magalie ! »
Magalie
Bercé par nos souvenirs communs, je me réveillai fort tard
Observant la date, résolu de te voir, je me préparai au départ
Nostalgique de ces heures passées ensemble qui m'enrichissent plus que des milliards
Appareillée non loin de moi, une embarcation largua ses amarres
N'attendant point de renfort, je montai seul à son bord, fort gaillard
Naviguant sur l'onde bleue, le frêle esquif partit sans radar
Immaculée et lisse, la mer calme me parut un boulevard
Voguant sur son long, je plongeai inexplicablement dans le brouillard
Enveloppée de cette moiteur, la nature prit un aspect blafard
Rappelant par sa couleur glacée la froideur du poignard
Saisi d'effroi par cette atmosphère pesante de cauchemar
Apaisé, je le redevins par ta lumière qui me guida tel un phare
Irrésistiblement elle me libéra de ces ombres sans crier gare
Régénéré, je pus rejoindre ma destination d'un mouvement de barre
En extase, je le fus, en contemplant cette splendeur digne d’une œuvre d’art
Me trouvant en ce lieu enchanteur de par cet heureux hasard
Allant et venant, mes yeux alors accrochèrent ton regard
Gêné par sa beauté, je fus saisi d’une sensation bizarre
Agrippant la réalité, je revins des tréfonds tout hagard
Luttant pour recouvrer mes esprits, je ne fus plus guère bavard
Intimidé plus que de raison ; de mes mots, je me sentis avare
En ce jour, pourtant, j'eus voulu te le souhaiter sans retard :
« Bon anniversaire, Magalie ! »